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19 janvier 2019 à 14:30

Avant Givry - Onhaye

Chardome: «Je veux rejoindre la D2»

Interview : Daniel JONETTE - L'Avenir

Chardome: «Je veux rejoindre la D2»

Pierre Chardome n’a pas encore raté une minute en championnat. ÉdA – 40803535746

 

Remy et Chardome étaient les seuls Givrytois à 100% de temps de jeu jusqu’ici. Dimanche, le premier sera suspendu.

Givry - Onhaye : Dimanche, 14 h 30

Pierre Chardome, vous avez repris l’année par un net succès au Condrusien (1-5). Vous voilà avec 16 matches sans revers. On a presque l’impression que rien ne peut vous arriver en ce moment. C’est aussi la vôtre?

Non, quand même pas. C’est vrai que ça tourne bien, mais on sait aussi qu’on doit se donner à fond à chaque match. Dimanche, on a fait en sorte de profiter au mieux des conditions de jeu et il faut dire aussi que ce Condrusien m’est apparu assez faible. On ne se prend pas la tête. Ce qui compte, c’est de maintenir cet état d’esprit qui nous réussit. Le parcours en Coupe de Belgique, je l’ai déjà dit, nous a aidés à créer un bon collectif. Les cadres se sont vite rendu compte que les petits jeunes qui venaient d’arriver en voulaient et cela a boosté tout le monde.

Maintenir ce brevet d’invincibilité, c’est devenu un challenge?

Non. C’est chouette bien sûr de prolonger la série, mais on joue match par match, sans voir trop loin.

Il n’empêche que lorsqu’on est en tête aux presque deux tiers du parcours, on songe forcément à la montée. Surtout pour quelqu’un qui a prouvé, avec Virton, qu’il pouvait tenir sa place deux échelons plus haut…

Je ne vais pas le cacher, je veux rejoindre la D2. Je suis venu dans un premier temps pour avoir plus de temps de jeu, mais forcément, si on peut saisir l’occasion… Ça me tente en tout cas.

Vous êtes surpris de vous retrouver en haut du tableau?

Un peu, parce que je ne savais pas trop où je mettais les pieds. Je connaissais des joueurs, mais pas trop la série. Je vous avoue cependant qu’au deuxième entraînement de la saison, pendant qu’Éric Picart s’adressait aux joueurs réunis en cercle, je regardais chacun d’eux et je me suis dit qu’avec de telles qualités individuelles, si la sauce prenait rapidement, on pouvait réussir de belles choses. J’en ai d’ailleurs parlé à mon père en rentrant.

Vous parliez de temps de jeu. Dès lors que Remy sera suspendu, vous serez le seul Givrytois à 100% si vous jouez tout le match ce week-end. Cela vous change des saisons précédentes, quand vous accumuliez les pépins. Il y a une explication? Une meilleure gestion des efforts en semaine?

Non. Certes, je m’entraîne moins ici qu’à Virton, mais avec les cours que je donne en semaine au complexe sportif de Saint-Hubert, je pense que je fais autant d’efforts. C’est la première fois que je joue autant de matches d’affilée et je ne vais pas dire que c’est grâce à une meilleure hydratation. Certes, je bois peut-être plus qu’à Virton, mais pas que de l’eau si vous voyez ce que je veux dire. Ici, après les matches, les entraînements, c’est assez festif. J’ai d’ailleurs décidé de ne plus boire de bières jusqu’en fin de saison parce que j’ai pris deux ou trois kilos.

Puisqu’on compare avec Virton, les conditions d’entraînement, cela doit vous changer aussi de l’Excelsior…

Oui. Quoique, lorsque j’ai rejoint les Verts à 12 ans, c’était un peu la galère là-bas aussi. Il n’y avait pas encore de synthétique et on trouvait des cailloux sur le terrain. Certes, c’est toujours rageant sur le coup, quand vous voulez contrôler un ballon qui vous rebondit dans la figure, mais on m’a toujours appris que c’est dans la difficulté qu’on progresse et qu’on grandit.

La jeune garde mise à l’épreuve

- M.B. - L'Avenir

 

Givry - Onhaye (d. 14 h 30)

Les Walhérois n’ont pas loupé leur remise en route, en s’imposant tout en réussissant à préserver leurs filets, face à Meix. «On peut donc aborder ce déplacement chez les leaders dans les meilleures conditions, confie Léopold Granville. Et en ayant à cœur de rattraper notre non-match du premier tour (NDLR: défaite 2-3, après avoir été menés 0-3 au repos).» C’était le début de la vague des «bêtises» individuelles, qui allaient plomber les résultats onhaytois un bon bout de temps. «Il y a des périodes comme cela, où cela ne tourne pas en sa faveur, note le défenseur central. Chacune de nos erreurs se payait cash. Cela peut toujours arriver.»

Les attaquants givrytois avaient fait très mal à l’aller. «Oui, ils étaient rapides et costauds, se souvient «Léo», qui n’a pourtant rien à leur envier dans ces domaines. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont en tête, avec une des meilleures divisions offensives de la série. De notre côté, après une première partie de saison qui n’a pas répondu à nos attentes, on espère refaire le même coup que l’an dernier. Même si ce ne sont plus les mêmes adversaires.»

Avec un noyau où les jeunes ont pris leur chance, principalement dans une ligne arrière où le Neffois fait figure de «patron», depuis le départ de Van Aerschot. «C’est ce que le coach m’a demandé. Et cela ne me fait pas peur, même si je n’ai que 22 ans. Je le faisais déjà un peu à Neffe, quand Maxime ne jouait pas. J’essaie de remplir ce rôle au mieux, en tant que plus âgé de la défense. C’est pour cela que cette première clean-sheet nous fait du bien.»

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