Philippe Huberty, qui avoue avoir eu un coup de mou l’an dernier, a retrouvé la motivation. Le directeur sportif est ravi du recrutement.
Givry - Condruzien : Dimanche, 15 h
Philippe Huberty, vous avez digéré le penalty concédé dans les arrêts de jeu à Sprimont et qui vous coûte un point?
Le nul aurait été logique car nous avons disputé une bonne rencontre. Dans le jeu, nous étions très bien en repartant de l’arrière, en proposant de bonnes séquences, alors que Sprimont pratiquait par longs ballons. Malgré la fatigue avec cette accumulation de rencontres en coupe de Belgique.
Et cette élimination aux tirs au but face à Knokke qui vous prive d’un duel face au Standard vous trotte encore en tête?
Évidemment. Je repense à ce ballon qui passe devant le but de Knokke à la 119e. J’imagine qu’il y aurait eu plus de monde pour Standard-Givry que Standard-Knokke, de nombreux amateurs de la province y auraient été. Sportivement et financièrement, c’était extraordinaire, phénoménal. La déception est toujours là, mais elle s’effacera au fur et à mesure.
Il y a un an environ, vous aviez annoncé au club votre désir de stopper vos activités, un an plus tard, vous avez retrouvé la motivation?
Oui. Il est vrai qu’en septembre dernier, j’avais affirmé à Éric Picart et d’autres que c’était ma dernière année. Mais le comité a voulu faire changer les choses, il y a eu des projets sur la table pour les infrastructures, et cela va bientôt bouger d’ailleurs. La commission des jeunes a bien bossé aussi pour les gamins, m’a reboosté. Je me suis réinvesti comme avant.
Mais en fin de saison dernière, nouveau coup dur avec une dizaine de départs et un nouveau chantier, vous n’avez pas douté?
Non, j’ai insisté pour qu’Éric Picart reste (NDLR: il avait annoncé son départ dans un premier temps) et puis nous avons ciblé les profils dont nous avions besoin.
Le début de saison semble démontrer que vous ne vous êtes pas trompés?
Comme d’habitude, j’ai pris mes renseignements et puis j’ai surtout conservé la colonne vertébrale de l’équipe. Les gens qui sont arrivés amènent un plus.
À l’image d’un Steve Tchamdjou épatant.
Je l’avais vu contre nous l’an dernier, sur un flanc. Il m’avait plu. Ici, il devait aller à Aywaille puis Sprimont, mais il a eu des soucis. Donc, j’ai sauté sur l’occasion. Pour le moment, il est costaud. Mais Mamwanga, qui était absent pour le boulot jusque-là, apportera un plus aussi en numéro 9. Le jeune Klein est un pari et il a compris qu’il y avait un fossé entre les espoirs de D1 et la D3 amateurs. Mais je pourrais citer tous les nouveaux, il y en avait six sur le terrain à Sprimont. Ils sont au niveau.
Par contre, le noyau ne compte que 17 joueurs, ce n’est pas trop court pour toute une saison?
Le dernier jour du mercato, j’ai encore eu des opportunités. Éric, lui, en aurait souhaité quatre ou cinq en plus. Moi, j’ai privilégié le côté humain, je n’aime pas quand un mec s’entraîne deux fois la semaine puis se retrouve 16 ou 17e homme.
Que peut espérer Givry cette saison?
La colonne de gauche, mais je veux aussi que l’équipe B grimpe en P2 et que les interprovinciaux, en jeunes, réussissent. Givry, ce n’est pas que l’équipe première. Et les infrastructures nous aideront dans ce domaine aussi. Le jour où une équipe de jeunes évoluera sur le synthétique qui est en projet, je serai le plus heureux
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