La rencontre entre Givry et Stockay a permis à chaque équipe de prendre un point. Et pourtant, la rentrée aux vestiaires a été animée.
Ce qui a mis le feu aux poudres ? Le but égalisateur de Givry, inscrit à l’entame des arrêts de jeu. Les Liégeois reprochent aux Canaris de ne pas avoir sorti le ballon, alors que Jean-Philippe Peso était resté au sol. Réplique des Givrytois : le joueur était tout sauf sérieusement blessé et cherchait avant tout à gagner du temps. « Moi, tant qu’il n’y a pas de sang, je continue à jouer, commentait Éric Picart à l’issue de la rencontre. On ne va tout de même pas mettre la balle dehors parce qu’un joueur est décoiffé et qu’il doit refaire sa permanente… Ils disent qu’ils l’auraient fait ? Oui, je sais, j’appelle ça du fair-play déguisé. Puis ils sont culottés de donner des leçons de sportivité après toutes les insultes qui sont sorties de leurs bouches en fin de match. Heureusement pour eux que je suis plus calme qu’il y a dix ans… »
Du côté de Stockay, Yannick Pauletti ne comprenait pas. « Ce but égalisateur me reste en travers de la gorge. Quand on est un homme, on respecte les règles élémentaires de fair-play. Notre adversaire ne l’a pas fait sur ce coup. Moi, je vous garantis que j’aurais demandé à mes joueurs de sortir le ballon, même si mon équipe était menée d’un but. Je l’ai d’ailleurs déjà fait, au point de me fâcher avec plusieurs joueurs. »
En attendant, ces échanges d’amabilité et de noms d’oiseaux ne resteront pas sans suite. L’arbitre de la partie, Lionel Dams, a épinglé trois acteurs dans son rapport : deux de Stockay, l’attaquant Quentin Colson et le T2 Éric Thirion ; un de Givry, l’entraîneur Éric Picart, accusé d’avoir balancé une bouteille d’eau en réponse aux insultes qu’il essuyait.
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