Sa dernière titularisation remontait au 12 novembre, contre Visé. Depuis lors, Jonathan Schinckus n’avait eu droit qu’à une courte apparition (25’) contre Verlaine, lors de l’ultime match de 2017.
C’est dire s’il a goûté pleinement à ce match complet livré contre Habay. Son premier depuis le… 29 octobre à Namur. «Je n’étais cependant pas surpris d’être titularisé, avoue-t-il. À partir du moment où l’effectif s’est réduit et se trouvait sans autre arrière gauche (NDLR: puisque Stouvenaker est parti au Canada), il ne fallait pas être grand devin pour savoir que je jouerais.»
Il a pleinement saisi sa chance, montant en puissance au fil des minutes et surtout de la 2e période. «Mais je crois que c’est toute notre équipe qui a alors haussé son niveau de jeu. Avant le repos, on jouait à contretemps. Le penalty? Il y a faute sur moi. Est-ce que le joueur d’Habay (NDLR: Grevisse) est poussé avant? Je n’en sais rien, je ne peux pas le voir. De toute façon, la phase qui amène le coup franc d’Habay est un peu litigieuse aussi.»
Quant à son différend avec Éric Picart, survenu en décembre, l’arrière gauche givrytois, qui avoue toujours une préférence pour un rôle plus offensif – «tant que je peux jouer, je suis content, mais le jour où je quitterai Givry, ce sera pour occuper une place dans le secteur offensif» – ne veut même plus en parler. «On n’était pas d’accord concernant mon implication à l’entraînement, conclut-il. Chacun a sa vision, mais ça ne va pas plus loin. Inutile de polémiquer davantage, ce n’est que du foot. On a un bon groupe, un bon staff aussi, où chacun donne son maximum. Et peut-être encore davantage à présent que le noyau est réduit.»
Gauthier Poncelet s'en veut énormément
Eda Didier Clarenne
Gauthier Poncelet, le jeune joueur de Givry était en larmes samedi à la rentrée aux vestiaires. Il était déçu d'avoir manqué une balle de match devant Mathieu en fin de partie.
«Pourtant, je fais le bon geste au départ, pour éliminer mon opposant, mais c’était la fin de match, j’ai manqué de lucidité », peste l’ancien joueur de Metz et de Virton.
Plus tôt, dans la saison, il avait manqué une grosse occasion de doubler l’écart contre Stockay. « Mais ce n’était pas le même contexte. Contre Habay, si j’avais marqué, c’était les trois points assurés », ajoute le Bercheutois qui avoue marcher davantage à la confiance qu’avant.
Titulaire à 7 reprises depuis le début de saison, pour une douzaine d’apparitions, celui qui a parallèlement entamé des études de tourisme à Liège, peut se montrer satisfait de sa 1re campagne, d’autant qu’il a été blessé deux mois. « J’espère continuer sur la lancée au 2e tour, sans blessure toutefois », termine-t-il.
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