Kévin Wauthy n’a pas encore rejoué avec Givry, il est prêt. Et il comprend les choix du coach qui préfère Florian Collignon.
Kévin Wauthy, gardien de Givry, vous en avez fini avec vos pépins physiques?
Oui, après ma déchirure, j’ai eu un souci au cœur. Cela m’était déjà arrivé durant mon passage à l’Antwerp et j’ai donc dû consulter un cardiologue. Je l’ai revu le 6 novembre et il a donné son accord pour que je reprenne le sport.
Éric Picart, votre coach, a régulièrement affirmé avoir peu de vos nouvelles durant votre absence?
Je lui ai envoyé des messages pour le prévenir de ma situation. Après, c’est vrai, je ne suis pas allé voir mes équipiers, mais j’avais besoin de repos et j’en ai profité pour aller dans ma famille à Bruxelles. Mais lorsque je suis sorti de mon rendez-vous, je l’ai prévenu que je pouvais reprendre et j’étais à l’entraînement le mardi.
Mais vous n’avez pas rejoué depuis, vous comprenez cette décision?
Oui, tout à fait. Florian Collignon a disputé des bons matchs, il a saisi sa chance. J’ai connu cette situation quand j’étais plus jeune où j’avais pris la place d’un gardien plus âgé blessé, lorsque j’étais à Tubize. Aujourd’hui, c’est l’inverse et Florian répond présent. Évidemment, j’ai envie de jouer, mais je comprends le choix de notre coach.
Vous êtes étonnés par les prestations de Florian Collignon?
Je n’ai pas vu beaucoup de matchs, mais selon les images et les résumés, il a fait son job.
Pas mal pour quelqu’un sur qui on ne comptait pas vraiment puisque le club avait transféré Thibaut Marichal comme deuxième gardien. Chapeau à Florian.
Quand allez-vous rejouer?
Aucune idée, rejouerai-je seulement? Je m’entraîne correctement et quand le coach décidera de faire appel à moi, je serai prêt.
Justement, vous vous entraîner sans coach des gardiens, un souci?
Pas vraiment pour moi, mais pour Thibaut et Florian qui ont encore une belle marge de progression, c’est problématique. Physiquement, nous participons aux séances avec le groupe, donc pas de souci.
À 34 ans, vous restez motivé?
Oui, sinon je n’irai pas m’entraîner sur un terrain boueux, ou recouvert de neige comme ce jeudi. Parfois, c’est plus compliqué quand lorsque j’étais professionnel, mais j’ai encore envie de jouer.
Vous n’avez pas prévu d’arrêter bientôt?
Non, je ne sais pas encore quand je vais stopper. Est-ce que je vais poursuivre à un bon niveau ou redescendre plus bas uniquement pour le fun? Je vais aussi lancer une école de gardiens dans la région probablement.
Un mot sur Tilleur, votre adversaire du week-end?
Cette équipe est construite pour le titre. Les conditions de jeu avec un terrain très boueux, si la rencontre n’est pas remise, nous avantageront face à cette équipe qui produit du beau jeu.
Commentaires