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12 juillet 2017 à 12:05

Givry: le rêve américain de Virgil Stouvenaker

Givry: le rêve américain de Virgil Stouvenaker

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Pendant que ses coéquipiers de Givry reprennent le chemin des entraînements, Virgil Stouvenaker (23 ans) vit son rêve américain. Le Martelangeois séjourne à San Francisco, et pour deux mois encore. Avant de repartir… un an pour le Canada.

Le joueur de Givry est parti vivre à San Francisco

Virgil, vous êtes actuellement à San Francisco, comment se passe votre séjour ?

Très bien ! Cela fait un mois que je vis ici, j’y reste encore deux. C’est une expérience incroyable! J’ai fait de superbes rencontres, des personnes venues de partout : d’Amérique, d’Asie, d’Amérique du Sud, etc. C’est très enrichissant. J’apprends beaucoup de choses. Et surtout, je pratique mon anglais, ce pourquoi je suis venu. Je suis obligé de le parler, il n’y a pas de Belges ici (sourire). J’ai pris des cours en plus de ça. Je sens que j’ai déjà bien progressé. Pour le reste, je fais du tourisme.

Ce voyage, c’était un rêve pour vous ?

Tout à fait. Je rêvais d’y aller, et surtout à San Francisco. Pourquoi, je ne sais pas. Mais cette ville et la Californie m’ont toujours attiré.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans votre voyage jusqu’à présent ?

De manière générale, c’est la mentalité qui est tellement différente de chez nous. Les Californiens sont des gens très sociables. Par exemple : j’étais parti il y a quelques jours avec deux autres personnes pour visiter un village. Nous étions perdus, et deux personnes se sont arrêtées pour nous aider et nous orienter. C’est impressionnant, car chez nous, cela n’arrive pratiquement pas.

Et au niveau touristique ?

Je vais dire San Francisco et la Californie dans son ensemble. Il n’y a pas un élément en particulier. J’ai vu de beaux villages, de superbes paysages, c’est calme, il fait beau, c’est vraiment le top. J’ai aussi la chance de participer à des événements incroyables. Le 4 juillet dernier, c’était la Fête Nationale américaine. Et fin juin, c’était la San Francisco Pride. C’est une fête très populaire ici, où les gens défilent comme au carnaval chez nous. Les homosexuels veulent faire passer un message.

On imagine que la vie américaine est différente de la belge ?

C’est très différent en effet. Et c’est très… cher ! San Francisco est connu pour ça. Un plat dans un restaurant en Belgique, cela coûte plus ou moins 15€. Ici, c’est le double. Et puis, la ville est très multiculturelle. Il y a des quartiers italiens, japonais, mexicains, chinois, etc. De rue en rue, on est vite dépaysé. C’est drôle à voir. Ce qui est aussi amusant, c’est qu’on rencontre plus « d’étrangers » que de locaux. Beaucoup de personnes viennent de Los Angeles, de New York, ou de l’étranger pour travailler à San Francisco et à la Sillicon Valley, où on trouve des entreprises de nouvelles technologies comme Facebook, Google, etc. Du coup, ces personnes sont plus nombreuses que les « locaux », qui ont toujours vécu à San Francisco. Cela m’a marqué.

Est-ce que la Belgique vous manque un petit peu ?

Oui, un peu… surtout la nourriture (rires). A ce niveau-là, il n’y a pas photo. Le foot aussi me manque un peu. Et bien sûr, la famille et les amis. Heureusement, je suis fort occupé tous les jours, je n’ai pas encore eu le temps d’y penser. Mais je sais qu’à un moment donné, cela va arriver.

Heureusement, les nouvelles technologies sont là pour vous aider à garder contact…

C’est vrai que ça aide ! Je peux appeler ma famille en Belgique. Mais je dois attendre le soir à San Francisco, pour qu’il soit tôt le matin en Belgique, comme il y a 9 heures de décalage. J’ai la chance d’avoir un papa qui se lève tôt (NDLR : il est boulanger). A ce niveau-là, c’est juste parfait, je peux le joindre dès 22h30 pour moi (rires).

Vous revenez donc au pays dans deux mois… Avant de repartir ?

C’est ça. Comme je vous l’avais expliqué en avril dernier, après San Francisco, je souhaite aller vivre au Canada. A mon retour en septembre, je vais tâcher de me trouver un emploi intérimaire de 3 mois, et je partirai en janvier, mais pour une plus longue durée. Au minimum un an. J’ai déjà fait les démarches pour avoir mon visa pour pouvoir y travailler. Je me concentre maintenant sur mon séjour en Californie, mais à mon retour je vais devoir préparer le Canada, en trouvant un travail et un logement.

Votre but, c’est de vous installer définitivement là-bas ?

Non. Ce que je cherche, ce sont des expériences à l’étranger. Je veux perfectionner mon anglais, puisque j’en ai besoin pour mon travail dans les finances. Je compte donc revenir du Canada. Même si aujourd’hui je ne sais pas de quoi mon futur sera fait. Je vais peut-être trouver un boulot qui me plaît, rencontrer quelqu’un, et m’y installer. Ou au contraire, après 2 mois j’en aurai marre et je voudrai revenir. Mais dans mon optique actuelle, c’est partir un an. Après, on verra…

Bastien Schiltz

Un Orval? 12$

Décalage horaire. Distance oblige, cette interview a été réalisée à 9 heures, heure belge, et à… minuit, heure californienne.

Merci Virgil d’avoir pris le temps, si tard, de répondre à nos questions !

Pas fans de soccer. C’est bien connu, les USA ne sont pas le pays du « soccer ». «  Ils sont plus branchés par le foot US, le basket ou le baseball  », raconte Virgil. «  Mais cela se développe !  »

Garder le rythme. Sportif dans l’âme, Virgil n’oublie pas de garder la forme durant son « trip » américain. «  On va parfois jouer dans des parcs jouer au foot, pour le fun  », raconte-t-il.

«  Mais sinon, je vais régulièrement courir le long de la plage pour garder la forme.  » Oui, comme à la télé…

Orval. Jolie trouvaille de Virgil dans un bar de San Francisco : le Martelangeois a réussi à dénicher de… l’Orval ! «  Ils le vendent 12 dollars (NDLR : 10,5 euros), mais on peut reprendre le verre (sourire).  »

«La boulangerie, ce n’est pas mon truc!»

Avec son papa.Avec son papa.

Les amateurs de bonnes pâtisseries auront évidemment fait le lien : Virgil Stouvenaker n’est d’autre que le fils de Sébastien Stouvenaker, de la boulangerie du même nom à Martelange.

Des études de compta

Mais si le papa a choisi de mettre la main à la pâte – pour le plus grand bonheur de ses clients – le fiston a privilégié une autre voie. «  J’ai étudié la comptabilité à Liège  », rappelle Virgil.

«  La boulangerie, ce n’est pas du tout mon truc (rires) ! J’en ai évidemment déjà parlé avec mes parents. Si un jour je devais reprendre l’entreprise familiale, ce serait plutôt d’un point de vue administratif. Mais travailler en atelier, je ne le pense pas. Enfin, on ne sait jamais, peut-être que dans 10 ans je changerai d’avis et je voudrai succéder à mon père (sourire).  » En attendant, il va peut-être ramener des recettes de donuts et autres cupcakes originaux de son voyage aux States pour son papa.

B.S.

Rejoint aux States par… 5 Canaris !

Avec Toussaint, Résibois, Remy, Feltesse et Hatert.Avec Toussaint, Résibois, Remy, Feltesse et Hatert.

Ce n’est pas un secret, les Canaris de Givry s’entendent bien sur le terrain comme en dehors. Et pour preuve : Virgil Stouvenaker a été rejoint jeudi par… 5 de ses coéquipiers ! « Antoine Toussaint, Antoine Résibois, Dylan Remy, Jordan Feltesse et Loïc Hatert viennent me rendre visite durant 20 jours », se réjouit le Martelangeois. « On en avait parlé avant que je ne parte. Je leur avais dit que si ça les intéressait de me rejoindre, ils étaient les bienvenus. Je pense qu’à part Jordan, aucun n’a déjà visité les USA. Comme je suis sur place depuis 1 mois, cela sera plus facile. Je sais déjà ce qu’il faut voir ou pas voir à San Francisco. Je vais leur prévoir 2, 3 trucs. Et on va faire un petit road trip de la côte ouest, visiter plusieurs villes, Los Angeles, le Grand Canyon, etc. Cela va être sympa. » Il y a pire, en effet !

B.S.

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