Une nouvelle erreur d’arbitrage en défaveur de Givry a permis à Solières de se relancer dans la rencontre et de prendre un point.
Après la main de Dieu de Diego Maradona lors de la Coupe du monde 86 face à l’Angleterre, voici désormais la main de Kevin Ribeaucourt en championnat de D2 amateurs face à Givry.
Certes, les conséquences ne sont pas les mêmes, loin de là. Mais il faut tout de même avouer que ce geste non-sanctionné par l’arbitre et son assistant a eu une influence sur la rencontre.
Et c’est clairement l’assistant, Antoine Urbain, qui est dans le viseur du clan givritois. Ribeaucourt mit Billion dans le vent en s’aidant de main. Geste que toute l’assistance a vu. «Quand on sait que ce juge de ligne habite à quelques kilomètres d’ici, qu’on ne vienne pas nous dire que l’on a droit à un traitement de faveur, constatait Éric Picart, le coach de Givry. À la limite, je préfère encore avoir des arbitres flamands, qui viennent de bien loin et qui n’ont qu’à faire leur match.»
Il faut reconnaître que cette action a eu un effet sur le résultat final puisque non content de revenir dans le match après les deux buts inscrits par Leva, les joueurs de Solières ont profité du KO des locaux pour aller planter un deuxième but moins de cent vingt secondes plus tard. «L’équipe a été complètement déstabilisée par ce premier but et on était à la rue sur le deuxième, enchaîne le coach. On recadre tout le monde à mi-temps et on reprend l’avantage avec Copette et on ne profite pas des occasions de se mettre à l’abri. »
Le réalisme devant le but adverse est à nouveau pointé du doigt. Il est vrai que les grosses occasions se sont accumulées tout au long des nonante minutes. Et avec de meilleurs choix, les joueurs d’Éric Picart auraient sans doute pu se mettre à l’abri. «En plus de nos trois réalisations, on se présente à quatre reprises seul face au gardien sans pouvoir conclure, regrette Éric Picart. Notre manque de finition récurrent nous coûte beaucoup de points. Maintenant, la saison est loin d’être terminée et on a encore pas mal de matches à notre portée qui vont arriver. Je ne parle pas de celui de la semaine prochaine face au leader Châtelet, nous serons trop déforcés.»
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