Sébastien Leva et Givry reçoivent Solières. Auteur de onze buts depuis l’entame de la saison, l’ailier respire la grande forme.
Givry - Solières : Samedi - 20 h
Sébastien Leva, vous avez digéré le lourd revers de samedi dernier à Waremme?
Oui, je n’ai d’ailleurs pas envie de trop épiloguer sur cette rencontre. Nous devons oublier cette rencontre, à tous les niveaux. Bien évidemment, tout le monde a été déçu par ce résultat. Mais c’est à nous de relever la tête et à repartir du bon pied ce soir face à Solières.
Solières était également en promotion D la saison dernière. Et pourtant, aujourd’hui, cette équipe compte neuf points de plus que vous. Comment expliquez-vous l’écart entre les deux équipes?
Je ne sais pas comment l’expliquer, mais Solière s’est tout simplement mieux adapté que nous à la série. Comme Éric Picart nous l’a répété pendant la semaine, Solières, c’est du solide . Et ce, dans tous les secteurs de jeu. Physiquement, c’est costaud. Et il s’agit d’un adversaire qui sait mettre de l’impact dans une rencontre. En plus, cette équipe trouve assez facilement le chemin des filets.
Vous allez laisser le ballon à l’adversaire ou vous allez tenter d’imposer votre jeu?
Vous savez, vu l’état dans lequel va se trouver le terrain, cela m’étonnerait que les spectateurs assistent au plus beau match du championnat. La surface de jeu risque d’être fort grasse. Il faudra s’arracher, comme lors de la venue de Couillet. Nous devrons rester en bloc et faire preuve de réalisme. Car à mon avis, nous n’allons pas hériter de quarante occasions face à un tel adversaire.
Au niveau de l’efficacité, Givry est plus performant qu’avant?
Oui, mais pour moi, on loupe encore trop d’occasions. Nous manquons aussi d’un peu de chance. J’espère que la roue va tourner en notre faveur pour le sprint final.
Actuellement, cinq équipes sont derrière vous au général. Le but, c’est de les laisser derrière jusqu’à la fin?
Oui. Pour moi, pour se sauver, il faudra encore prendre dix points avant la fin de la saison. Mais les équipes derrière vont aussi prendre des points. Je vois mal Meux ne plus rien engranger par exemple. Il nous reste certains matches importants. Je pense à celui de ce week-end, à la venue de Couvin ou au déplacement à La Calamine par exemple. Il reste aussi Châtelet la semaine prochaine. Un match où nous n’aurons rien à perdre.
Contacté par Hamoir et Habay-La-Neuve
Depuis le début de la saison, Givry peut compter sur un grand Sébastien Leva. Une des meilleures saisons de votre carrière?
Pour moi, il s’agit de ma saison la plus aboutie. Je suis satisfait de mon niveau. Je vois que j’ai de l’impact dans le jeu de Givry et je veux continuer comme cela dans les prochaines semaines.
Comment expliquez-vous cette belle saison?
Depuis que je suis à Givry, j’ai souvent eu quelques petits bobos. Cette année, j’ai été épargné par les blessures et donc, j’ai pu avoir un bon niveau physique. Avec onze buts, je suis dans la moyenne des autres années. Je marque généralement entre dix et quinze roses par saison.
Peut-on dire que Givry est dépendant de Leva? Et que vous avez le sort de Givry dans les pieds?
Non, pas du tout. C’est exagéré. Je ne peux pas changer un match à moi tout seul. Si deux ou trois joueurs sont en méforme, même si je suis à 200%, je ne vais rien changer. Comme toujours, à Givry, c’est le collectif qui est à mettre en avant.
Vous avez annoncé avoir resigné à Givry. Pourtant, vous étiez pas mal convoité?
Oui, j’ai pris le temps de la réflexion. J’ai eu des propositions. Hamoir est notamment venu aux nouvelles, mais je sais que je ne serai pas footballeur professionnel et qu’il faut concilier le football, avec ma vie professionnelle et ma vie de famille. Deux entraînements par semaine, c’est bien. Une troisième séance est possible de temps en temps, mais je ne saurais pas le faire chaque semaine. J’ai discuté avec Philippe Huberty et j’ai décidé de rester encore une saison à Givry.
Il se chuchote que vous auriez pu redescendre en P1. A Habay-La-Neuve plus précisément. Vous confirmez?
Exactement, j’ai eu un contact avec ce club. J’ai même rencontré les dirigeants. Le projet d’Habay est tentant, mais j’ai dit à ce club que j’avais encore envie de rester au moins un an au niveau national.
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