Une semaine après leur victoire à Couvin, les hommes d’Éric Picart pensaient enfin pouvoir lancer leur championnat en transformant l’essai face à Hamoir.
C’était sans compter sur des Rats galvanisés par le nul obtenu face au FC Liège la semaine précédente et qui alignaient cinq ex-Luxembourgeois au coup d’envoi, Beckers, Lespagnard, Lecerf et les frères Legros. Givry y croit pourtant et se crée la première occasion de la soirée quand Hinck et Leva jouent rapidement un coup franc vers Toussaint dont le centre tendu n’est que frôlé par Lherbier.
Depuis le début de championnat, comme à Ciney ou face à Acren, le milieu français a pris la mauvaise habitude de manquer de réalisme en zone de finition. Après ce premier essai, Givry peine à trouver son football et Hamoir en profite pour prendre possession du jeu. Il ne faut que dix minutes à Guillaume Legros pour exploiter sa première occasion et tromper Bodet. Toute la différence entre les deux équipes est là.
«Nous sommes toujours aussi improductifs en zone de conclusion pestait un Éric Picart qui se privait de Résibois, Dango, Roberty et Carlos non retenus et de Copette (sur le banc) dans un système où Leva et Toussaint faisaient mal sur les ailes et apportaient le danger dans un rectangle où le seul Hinck ne faisait pas le poids. Hamoir concrétise trois de ses quatre occasions alors qu’avec le même nombre d’occasions, nous ne marquons qu’un but et encore, sur penalty. Des Beckers et des Legros, une occasion et c’est but ».
Le 1-3 tombe dans le final
Malgré ce revers, le mentor des Ardennais tenait à féliciter ses joueurs: «L’équipe est montée en puissance dans ce match. On a bien joué au football aujourd’hui en amenant de la vitesse et du jeu et puis il y avait une grosse équipe de la série en face avec des joueurs qui ont dix ans d’expérience à ce niveau».
Et parmi ces joueurs expérimentés, Jacques Beckers s’est rappelé au bon souvenir des suiveurs provinciaux en réalisant le break en début de seconde période.
«Notre expérience de la D3 fait la différence dans ce type de match mais aussi notre moyenne d’âge. En fin de match ce petit plus a compté, soulignait l’ex-Baudet. Nous nous sommes créé beaucoup d’occasions tant en première qu’en deuxième mi-temps. Givry a aussi eu quelques ballons dangereux et cela aurait pu tourner différemment».
De l’expérience, les Givrytois en ont manqué en fin de partie quand ils se sont arrêtés de jouer alors que l’arbitre, Monsieur Pirard, ne suivait pas son juge de touche sur une position hors-jeu de Amrous qui filait seul au but. Frustrés, les Canaris récoltaient des cartons inutiles qui pourraient peser dans les semaines à venir.
Commentaires